Un mois après sa sortie le très attendu GTA V et son mode online, n’en finit pas de faire couler de l’encre sur la toile. Du sempiternel rageux qui n’a pas eu accès au mode online le jour J, au nolife qui se plaint d’avoir bouclé le jeu et qui réclame du contenu en passant par la presse qui ne parle que des cash packs, le FHGG vous livre sa vision d’un jeu révolutionnaire en dix points.
1) Un mode histoire solide : Difficile de ne pas accrocher tant Rockstar a soigné ce mode dans les plus petits détails. L’aventure se joue facilement et la richesse des dialogues, clins d’œil au cinéma, à la littérature et aux autres volets de la saga sont légion et l’on ne manquera pas de dévorer chaque cinématique, de se manger des bagnoles en pleine poire en se prenant à lire les sous-titres, ou bien encore à rejouer certaines missions dans ce Los Santos ou rien ne manque.
Chaque personnage a un profil très différent et un gameplay tout aussi différent. Le nombre de missions secondaires est très respectable et les trois fins différentes bien goupillées. La rejouabilité du jeu est monstrueuse, car il y a de nombreuses façons d’aborder une mission ou un braquage dans GTA.
2) Un défouloir hors-norme : les amateurs de gros calibres, d’explosifs, d’appareils de destruction massive et autres battes de baseball et crans d’arrêt ne seront bien évidemment pas en reste dans GTA V. L’arsenal et les motifs de fâcheries sont à chaque coins de rue de GTA V .
Le mode histoire sera une bonne formation pour attaquer le online dans de plus ou moins bonnes conditions, (si vous avez rushé, retournez peaufiner vos techniques), car GTA Online est un monde cruel ou vos adversaires n’hésiteront pas une seconde à vous faire exploser la tête alors que vous braquez un épicier ou que vous consultez votre map pour localiser un salon de coiffure.
Le camping caravaning fait bien évidemment lui aussi partie de la fête et quand un joueur déboule dans le centre de Los Santos avec un Tank, ça peut faire très mal !!! Quand les Cops s’ajoutent au tableau, il est temps de sortir l’artillerie lourde et les Low LvL seront bien entendu moins bien armés contre ce genre de situation. Le changement de session peut parfois s’avérer nécessaire voire même obligatoire.
3) Du Sexe : Les petits coquins et coquines ne seront pas en reste dans GTA V, clubs de strip-tease, prostitution, missions de paparazzi, encore une fois rien n’est laissé au hasard que vous vous rendiez au club pour dilapider vos dollars afin de tenter de lever une strip-teaseuse, ou que vous fassiez monter une prostituée défoncée au crack dans votre nouveau cabriolet flambant neuf pour une petite gâterie, le sexe est omniprésent dans le jeu.
Mesdames Rockstar ne vous a pas oublié et que ce soit Trévor ou bien les membres d’une secte très obscures des pénis de tous types fleurissent dans GTA V à notre grand désarroi nous les hommes, les vrais, les durs, les tatoués. Perso sur cette mission, je n’ai pas fait de Head shots 😉
4) De la drogue : Que vous décidiez d’aller flinguer des trafiquants de méthadone à Blaine country, que vous interceptiez un vieux VW plein de Coke, ou encore que vous preniez à cœur d’aider un partisan de la légalisation du cannabis, une fois encore GTA V dans la lignée de ses petits frères, vous entrainera sur les sentiers de la débauche. Michael, Trévor et Franklin ne réagissent pas de la même façon aux effets des drogues, alors gare aux hallucinations, une mission peut vite mal tourner.
5) Du Rock and Roll : Que vous soyez un adepte du Lowdown 91.1, de West coast classic, ou tout simplement de Los Santos radio, GTA V frappe fort par son ambiance musicale variée et de qualité. De Dr Dre, en passant par George Michael, les Pet shop boys, Muse, NWA, les Suicidal Tendencies ou encore Smokey Robinson, d’une pression du doigt vous changerez de style musical au gré de votre humeur du jour ou de votre activité. Les véhicules des habitants de Los Santos sont tous équipés d’auto radio, encore une bonne raison de s’adonner au car aux joies du Car Jacking.
6) De grosses bagnoles : Les fans de tuning et de burns out sur les avenues, sont bien entendus de la partie et comme dans tout GTA qui se respecte, le nombre de voitures et motos customisables est impressionnant. De la mini cooper à la carrera 4 qui ne tient pas le bitume en passant par le Hummer qui se traine le cul, vous pourrez changer de véhicule a coup de car jacking. Los Santos Custom se fera un plaisir de maquiller votre véhicule une fois la poursuite terminée et de nombreuses améliorations se débloquent au fil du jeu.
Les courses proposées dans le mode online sont nombreuses et variées, paramétrables à souhait : météo, nombre de tours, avec ou sans armes, en voitures compactes, de collection ou bien à moto, l’hôte de la partie impose son style et chaque départ est un challenge nouveau.
Mais GTA V ne se limite pas aux voitures et motos, vous pourrez également vous adonner aux joies du pilotage de jet ski, vélos, hélicoptères, avions et même de chars d’assaut.
7) Du sport et des loisirs : Rien de tel pour démarrer la journée qu’un 18 trous ou encore un tennis avec un pote. Une fois encore Rockstar nous gâte et même si les sports proposés ne demandent pas un Master de Joystick, ils sont ludiques et agréables à pratiquer.
Même un tueur, braqueur, trafiquant, a besoin de souffler de temps en temps. Du saut en parachute en passant par le VTT, le jeu de fléchettes, le tennis, le golf, le bras de fer, la chasse et même le Yoga, vous ne perdrez pas votre temps car chaque discipline développe une aptitude pour votre personnage dans le mode histoire et online.
8) Des easter eggs : Pour atteindre les 100 % du mode histoire, il vous faudra trouver bon nombre d’indices et autres objets cachés dans la map, qui vous amèneront peut-être à découvrir un OVNI ou bien encore le fantôme d’une milliardaire jetée du haut d’une falaise par son mari. Rockstar a le souci du détail et le nombre de clins d’œil de toutes formes reste encore à définir. Pour les plus connus : l’ovni, le fantôme, le grand blanc sont assez simples à trouver, mais GTA V livre encore de nombreux secrets, des joueurs rapportent avoir croisé le rapeur 2Pac sur un banc, d’autres ont rencontré des Zombies et même le Big Foot.
On peut imaginer que Rockstar ne manquera pas d’implémenter de nouveaux easter eggs dans ses prochains DLC.
9) Le mode online : Attendu au tournant par les aficionados de la franchise GTA, le mode online après un lancement chaotique comme pour tout hit qui se respecte, offre de belles perspectives. Durant vos sessions vous pourrez d’un simple clic sur votre Smartphone, vous adonner tour à tour à de nombreuses missions, courses, affrontement en équipe, survie, sport, activités de crews qui vous permettront de gagner de l’argent et de monter en niveau, afin de débloquer armes, tenues, améliorations de véhicules et autres coupes de cheveux et tatouages.
Les campeurs eux préféreront sillonner la map en quête de frags et d’émeutes urbaines seuls ou en Crews. Les braquages restent un peu rébarbatifs, le petit épicier du coin demeure un maigre casse-croute, mais Rockstar nous promet des braquages de Crews d’envergure dans le futur. Si le niveau de gameplay se rapproche du mode histoire, ce sera du lourd sans nul doute.
Il est également possible de créer des défis de tous genres si la multitude de choix proposée ne vous suffit plus
10) votre créativité : pour conclure cet article, j’ai choisi ce qui est à mon sens l’essence même de ce GTA V : sa liberté quasi totale d’expression. Pour exemple ce Crew qui décide de hisser des véhicules sur le toit de la Maze Bank pour une partie d’auto tamponneuses d’un nouveau genre. Je suis persuadé que dans les mois à venir ce type d’initiative va fleurir sur GTA. Alors attention lorsque vous vous promenez en vélo près de la Maze Bank, une voiture peut vous tomber dessus à défaut d’un piano.
GTA V s’est vendu à ce jour à 25 000 000 d’exemplaires, générant plus de 2 milliards et demi de dollars de bénéfice et détrônant au passage en un mois les ventes totales de GTA 4
